Voilà, on y est.
Le motel Super 8 de LAX pointe le bout de son nez, la fin du voyage aussi.
Au fait, vous savez ce qu'est LAX ?
LAX, c'est comme JFK, Narita ou Roissy : un aéroport.
Et LAX, c'est celui de Los Angeles. Pourquoi un X à la fin ?
Lo sé pô.

A propos de LAX, faudra trouver le temps de rédiger un message spécial sur notre embarquement à L.A...

Donc, le départ est imminent, mais quand même, on va en profiter jusqu'au bout, hein ?
Alors, pour ne pas changer les bonnes habitudes, on va camper près d'une route passante et bruyante (le camping en Californie, que du bonheur !) et dépiquer dès le matin.
Ensuite, toujours pour conserver les bonnes habitudes, on va se taper un petit parc, ça faisait longtemps.
Pour le dernier, il faut du lourd, de l'inédit, du rare et de l'envié (par nous, les gârs) :

Bé voilà, on a trouvé le truc qu'on veut faire depuis longtemps !

Alors, Legoland, c'est quoi ?
C'est un parc d'attraction, avec des manèges, mais qui a une (petite) particularité : toute la déco est en Lego ! C'est assez impressionnant d'autant que tout ce qui est construit l'est avec des briques standards.
Et là, forcément, il faut laisser parler les images :

Volvo XC 90, aussi belle que l'originale.
100% Lego.

De vieilles connaissances :

San Francisco.

L'opéra de Sydney.

Oui, elle aussi, tout en Lego.

Mais ce qui est amusant sur la fin de notre parcours, c'est que nous avons pu revoir certaines de nos étapes :

New York

Le Mount ...

Et même Las Vegas !

C'était très sympa et très impressionnant.
Sympressionnant, quoi.

Legoland, c'est un parc très familial. Les attractions n'y sont pas exceptionnelles mais il y en a pour tous les âges. On peut y voir un bout de chaîne de fabrication de briques, passer son permis,... L'ensemble du parc est parsemé de détails et de boutiques qui raviront les inconditionnels (nous !).
On y a passé un très bon moment.

Et puisqu'il faut bien en parler, c'est ici que s'achève notre voyage :

On ne pouvait décemment pas quitter la Californie sans passer par là...

Voilà, le blog en temps réel est terminé.
L'essentiel y est.
On y repassera de temps en temps pour ajouter des messages pour des précisions, des coups de coeur oubliés, des anecdotes à relater ou des cascades non avouées !

A bientôt.

Cette fin de blog ressemble un peu à notre fin de voyage. Petite motivation.
Nous avons ressenti, sur la dernière semaine, un légère lassitude. Moi surtout. Il nous semblait que le meilleur était dernière nous : N.Y., M.R. , M.V., G.C., L.V., ... (allez, creusez-vous un peu la tête pour retrouver la signification de ces initiales). On avait l'impression d'avoir "terminé".
Et pourtant...

Et pourtant, il s'en est encore passé des choses !
D'abord, on a enfin décroché la palme de l'installation-coucher la plus tardive, la plus Rock'n Roll... et la plus "French Touch" ! Après un mois sans réservation, il était temps de se faire un peu corriger. On a continué à écumer les parcs d'attractions californiens et à, encore, côtoyer des américains d'en bas.

Par quoi commence-t-on ?

Universal Studios.

Un parc avec des attractions variées tournant autour du thème du cinéma : Les Simpsons ("Très bien"), Waterworld  ("Spectaculaire"), La Momie ("Génial"), Jurassic Park ("Rafraîchissant").
Allez, un jugement d'ensemble : idéal pour les grands mais irrégulier.

Waterworld (sans Kevin Costner), mieux que le film. Pas dur.

Allez, avouez-le, vous êtes impatients de voir à quelle occasion on a mordu la poussière sur une installation tardive, hein ?
Les explosions, les feux, les cascades, les trucages, tout ça, ça vous intéresse pas ?
ça arrive...

Dès la fin de notre journée à Universal, nous décidons de prendre la route en direction de San Diego (vers le Sud). Faisant fi du célèbre adage :
Les départs tardifs propices aux cascades seront.
Nous partons.
Nous quittons L.A., faisons une pause dans un Taco Bell agrémentée par un rendez-vous de fans de Combi WV. Pas de photo, mais le souvenir d'avoir vu de magnifiques pièces, de vraies antiquités bichonnées comme dans les magazines. Le temps de sourire à tout ce beau monde, la nuit est tombée : où qu'on dort ?
Sur la côte ?
Yes.
On est vendredi soir ?
Yes.
On sort notre plus bel atlas des campings de Californie et on attaque :
Camping n°1 : complet.
Motel n°1 : idem.
Motel n°2 : trop cher.
Camping n° 2 : introuvable.
On va jusqu'à San Diego ?
Bof.
Il fait nuit.
Ouais.
Il est tard.
Je sais.

On retourne en direction du camping n°2 et après un demi-tour sur une bretelle d'autoroute (Oh la la, c'est pas biiieeeeennn. Je sais, mais il est où ce p... de camping ?).
On finit par le trouver, on cherche l'entrée et...

CAMPGROUND FULL

Bon, il est 23h00, les enfants dorment et l'ambiance n'est pas à la franche rigolade dans la bagnole.
On décide tout de même de rentrer et on commence à sillonner les allées.
"Hé, mais y'a des emplacements vides."
La co-pilote : "Oh non, c'est pas bien."
Le pilote : "Bééé, y sont vides."
La co-pilote : "Oh non, ça se fait pas."
Le pilote : "Y'a personne, il est tard !"
La co-pilote : "Justement, imagine, le gars : il a débauché à L.A. à 18h00, il part en WE avec sa famile et PAF ! Il a pris la peine de réserver son emplacement et les Soulié y ont planté leur Quechua T4 Ultra Light. Imagine, le gars, y met le feu à notre tente !!!"

Vu sous cet angle, effectivement, ça fait un peu flipper. Mais moi, les Américains, je les côtoie et les observe depuis pas mal de temps et je commence à les connaître.
L'Amerloc qui campe, il fait rougir de jalousie le groom du Georges V. Ok ?
Sa tente, c'est la même que celle de Bouglione et à l'intérieur, c'est Ikéa. Alors, le voir débarquer à minuit, avec sa famille, j'y crois pas. Sauf s'il est tombé en panne et là, je l'admets, il va être très très en colère.

Faut s'décider.
On coupe la poire en deux.
On fait les renish, mais on le fait bien : on s'installe sur un emplacement vide nonobstant le fait que CAMPGROUND FULL et on va prévenir le Ranger ou le Campground Host. Pour le premier, vous avez une idée de ce que c'est mais pour le 2nd, c'est plus fin. Le campground Host, d'après nos interprétations, c'est un type qui campe gratos et qui a la charge de "surveiller" que tout se passe bien dans le camping. Le hic, c'est qu'à 23h00 passées, il dort. Et on a beau toquer à la porte de son bus-camping-car, pas de réponse.
C'est là que je décide de tenter une approche avec les locaux. Ils sont une dizaine, autour du feu, plutôt jeunes et un emplacement vide jouxte le leur. Je vous fais grâce des 15 minutes de palabres mais à l'issue, y'a des pour ("Ouais, vas-y, tu fais rien de mal.") et y'a des contres ("Oh la la, c'est mal, le Rangers va venir te virer à 2h00 du mat'.") alors que je pensais que ma proposition (camper là où je n'ai pas d'autorisation) ferait l'unanimité.
Bref, nous n'avons pas avancé d'un Yalta mais moi, j'ai décidé depuis longtemps : on dort ici et en plus, on prend un super emplacement à 2 pas de l'Océan... et à 3 de la voie ferrée (dans la nuit, pas vue) !
Vous voulez l'issue ?
On a bien dormi et le matin, nous nous sommes présentés spontanément à l'accueil pour expliquer notre situation et payer. C'est pas beau, ça ?
On a eu droit au sempiternel : "You're not supposed to do that." Ouais, c'est bon, lâche-nous, on aurait aussi pu partir sans rien dire. C'est pas pour l'eau ou l'électricité qu'on vous a coûtée.

On a donc mangé un peu chaud sur ce coup mais on a bien dormi (entre 2 trains). C'est l'essentiel.

Une photo de Los Angeles au moment nous avons pris la route vers le Sud ?

La statue de la Liberté, le Mont Rushmore...
se baigner dans le Pacifique (un peu).

C'est donc au travers de cette saine activité que nous égayons notre départ de L.A. en direction du Nord.
Persuadés que les plus belles plages du monde se trouvent en Aquitaine (mais prêts à changer d'avis), nous foulons le sable californien et ce ne sera pas vraiment un émerveillement. Pourtant, on a tapé dans le haut de gamme : Santa Monica et Malibu.
La plage n'est pas vraiment belle, la route n'est pas vraiment loin (la voie ferrée non plus !) et l'eau n'est pas vraiment attirante. Sur quoi se fonde le mythe ???
Nous y passerons néanmoins un agréable moment de fin de journée.

Le lendemain, nous remontons le Pacifique en direction de Santa Barbara, coquette cité balnéaire.

Sa jetée, très agréable pour flâner.

On peut aussi y manger.

Et le soir, nous posons notre tente... ah, au fait, on vous a dit ?
Un mois de voyage : jamais deux nuits de suite de camping au même endroit.
Piquer/dépiquer la tente : tel était notre destin.
Bon, où en étais-je ?
Oui, le camping à Ocean Mesa :
magnifique site qui surplombe l'océan et propose une piscine appréciée des petits (et des plus grands).

Concurrent n°1

Concurrent n°2

Bon, se baigner dans l'océan, flâner sur les jetées ou plonger dans une piscine, c'est bien. Mais nul besoin de faire 9 000 km pour faire tout ça.
Alors, maintenant, keskonfé ? Oukonva ?

On va visiter Solvang !

Solvang ?
Un village danois, en Californie.
Tout va bien.

Solvang ?
Une authentique colonie danoise venue s'installer en 1911.

Solvang ?
Ici, les rues ont des moulins et les filles des nattes.

Voilà, on touche au but.
Lequel d'ailleurs ?
On ne sait pas trop mais ce dont on est persuadés, c'est que la fin du voyage est plus proche que le début.

Los Angeles ne nous avait pas laissé un souvenir impérissable en 2001. Pourtant, cette année, nous arrivons en avance sur la Côte Ouest. Un rapide calcul et un zeste de raison (ça fait pas de mal parfois) nous font renoncer à remonter jusqu'à San Francisco. Adieu Carmel, Monterrey et le Golden Gate.

2o08 sera Californie du Sud ou ne sera pas.

Mais avant de partir au sud (et d'aller faire un tour au nord aussi...), faut bien passer par Los Angeles.
Nous arrivons donc le lundi 4 août à L.A. et il est 10h30.

11h00...

Disney's California Adventure !
Pas vraiment Disneyland, ni la fête aux Quinconces.
Un parc sympathique et varié.

Fréquenté par des gens bien...

et des stars !

Le lendemain, nous sommes toujours à L.A. mais où exactement ?

Ichiban no indice.

Niban no indice.

La réponse !

Oui, L.A. a son Little Tokyo.
Comme New York a son Chinatown, Los Angeles a son quartier japonais.
Et ce n'est pas sans une certaine émotion que nous avons arpenté sa rue piétonne, ingurgité des dizaines de sushis et flâné dans les magasins de mangas.

Une bonne surprise.

Et comme nous n'étions pas à une bonne surprise près, nous sommes allés au Getty Center.
Cékoidonc ?
Financé (1 milliard de dollars !) par un type (Mr Getty), le Getty Center est un musée  qui a autant d'intérêt pour ses collections que pour son architecture. Si vous ajoutez à cela le(s) point(s) de vue extraordinaire qu'il offre sur L.A., alors vous n'avez plus aucune raison de ne pas vous y rendre.
L'accès est gratuit, vive la culture pour tous !

Archi Tecture.

Peint Ture.

Belle Vure

Il faut donc dire Zaïone et Braïce pour Zion et Bryce  !

Là, on peut se réjouir d'avoir côtoyer des gens qui connaissent bien les E.U. avant de partir car c'est sur leurs conseils que nous sommes allés dans cette direction.
Zion et Bryce sont deux Parcs Nationaux situés au nord-est de Las Vegas et, bien que différents, valent tous les deux le détour.

Zion, au moment de notre passage was hot ! Very hot !!!
Néanmoins, cette écrasante chaleur ne nous décourage pas et nous décidons de partir faire une petite rando. Après réflexion (rapide) notre choix s'arrête sur la Emerald Pools Trail, qui, comme son nom l'indique est la rando des piscines d'émeraude.
Attrayant, non ?
La réalité est un peu moins féérique : de 4 vasques théoriques, nous passons à seulement 2 bassins dont un seul où on peut réellement se baigner. Mais, mais, mais, pas question de dénigrer le Park. L'endroit est vraiment majestueux, c'est seulement le guide qui s'est un peu emballé... Les enfants ont pu se baigner dans le bassin le plus haut (Upper Pool) et vu la canicule (et les quatre kilomètres aller-retour), c'était bien mérité.

La fin d'après-midi se passera au bord du cours d'eau qui passe dans le camping.
Vraiment chaud, trop chaud.
On se sent un peu prisonniers...

Le lendemain, nous continuons dans la même direction et arrivons au...

Le favori de certains !

Le travail de Madame Erosion.

On peut même s'en approcher.

Voilà ce qu'est Bryce Canyon : des amphithéâtres de cheminées de fées.

Ici, comme au Grand Canyon, nous n'y sommes pas au moment le plus favorable pour les photos mais la Côte Ouest nous attend et nous (re)prenons la route en direction de Los Angeles...

Alors, Vegas, c'est un peu carrément la démesure.

Et puisque la vérité sort de la bouche des enfants, citons leur parole en arrivant sur place :
"On dirait Disneyland !"
C'est exactement ça. Las Vegas, c'est Disneyland, pour les Grands. Mais ça plaît aussi aux Petits.

Vegas, c'est un peu compliqué à raconter, ça se regarde plutôt :

Des palmiers à côté de l'Arc de Triomphe, on est bien à Las Vegas.

La vue sur Manhattan depuis la chambre de l'hôtel, logique.

Tiens, l'hôtel qui a bien voulu de nous.

Encore des palmiers mais avec la Tour Eiffel, normal.

Le final du Cirque du Soleil (Mystere).

New York, New York, côté rue.

M&M's World, le retour.
Il ne nous manque plus qu'Orlando et ce sera le Grand Chelem.

Mais que peut-on dire de Las Vegas finalement ?
D'abord, en été, il y fait chaud. Très chaud. Avec du vent. Bouillant.
Le genre de vent qui te fait plisser les yeux tellement il est chaud, même à 20h00.
C'est également kitsch et bruyant mais génial !

Génial, parce que tous ces hôtels, au second degré, ils sont beaux. Parfois rigolos.
Génial, parce qu'on peut séjourner dans de chouettes hôtels à des tarifs raisonnables.
Génial, parce qu'on peut y voir Le Cirque du Soleil toute l'année.
Génial, parce qu'on peut y faire du shopping (les plus grands Outlets sont là !).
Et puis, génial parce que de retrouver de vrais lits et des douches, c'est agréable  !

Pourtant, se loger, n'est pas chose aisée.
D'abord, les guides ne sont pas d'un grand secours. Les prix sont plus qu'approximatifs et puis, entre le moment d'écriture des guides et leur parution, 3 hôtels ont disparu et 5 ont été construits...
Ensuite, la démesure va se nicher jusqu'au moment de se garer pour chercher des renseignements.
Vous voyez le parking de Auchan Bx-Lac ? Vous voyez celui d'Ikéa ? Bon bé, vous mélangez la surface de l'un avec la hauteur de l'autre, vous multipliez le tout par 2 et vous obtenez le volume du parking d'un hôtel de Las Vegas.
En même temps, ce sont des hôtels qui comptent entre 2 000 et  4 000 (non, ce n'est pas une faute de frappe) chambres !

Pour faire simple :
trouver une place
+ trouver l'accueil
+ obtenir le renseignement sur la disponibilité d'une chambre et son prix
+ retrouver sa voiture
+ sortir = 30 minutes (au moins).
On sonde 3 hôtels, on ajoute les embouteillages entre chacun d'entre eux ainsi que l'agacement inhérent à ce genre de démarche et on obtient rapidement 2/3 h de perdues !

"Mais qu'est-ce qu'on est venus foutre à Las Vegas !"

Premier essai : le Circus Circus. On entre dans le hall, bondé.
"C'est pas un hôtel, c'est un aéroport."
"Moi, ça me plaît pas du tout !"

Deuxième essai : le Treasure Island.
No rooms available.

Et pourtant, on a fini par trouver.
D'abord, on a arrêté de chercher à se garer là où c'est autorisé. Rapidement, on a pris le chemin le plus court jusqu'à la réception : la voie réservée aux (déjà) clients et taxis exclusivement. La French Touch, quoi. Là, on divise par 5 le temps de recherche.
Ensuite, on demande à la réception d'un hôtel lequel a encore de la place (le bon tuyau). On y va direct et on apprend que la 2ème nuit est à -50%.
Banco !

Qu'est-ce que c'est ?
Mais qu'est-ce que c'est que ça ?

Ce n'est pas encore Las vegas, mais ça y ressemble un peu.
C'est un site bien gardé (check point sur l'autoroute avec arrêt obligatoire pour tous les véhicules) qui se trouve sur la route de Vegas en arrivant par l'Est.
On oscille entre du touristique et du technologique.
C'est Hoover Dam.

Non, ce n'est pas un aspirateur géant. Cette construction au style Art déco, complètement improbable en plein désert, a attisé notre curiosité. Et ce ne sont pas les 120° Fahrenheit lors de notre passage qui nous feront reculer.
Il s'agit d'un barrage destiné initialement à dompter les crues de la Colorado River et qui deviendra le fournisseur en eau et en électricité de Las Vegas, entre autres.

Effectivement, c'est technique (ça produit de l'énergie) et c'est touristique (ça se visite).

Allez, un petit message pour illustrer notre philosophie durant ce voyage. Après des périples où il était impératif de réserver des hôtels, des avions, des trains... nous avions hâte de goûter au voyage improvisé.
Aucune réservation d'hôtel, pas d'avion à prendre,... juste 4 000 miles à s'envoyer.

Quand on veut.

Comme on veut.

Par où on veut.

Mais cela en tracassait une... Extraits :
Anna : "On dort où ce soir ?
Nous : On sait pas.
Anna : Mais, dans un hôtel ou un camping ?
Nous : On sait pas.
Anna : Et le repas de midi ?
Nous : On sait pas.
Anna : Et celui de ce soir ?
Nous : On sait pas."

Bon, les réponses paraissent un peu abruptes mais elles ont le mérite de la sincérité... Et puis, cela ne l'a jamais empêchée de bien manger et de bien dormir !

Voilà, voilà, ça arrive.
Le Grand Canyon, qui n'était l'objectif prioritaire de personne, apparaissait néanmoins comme incontournable sur ce voyage.

On peut commencer par une anecdote ?
"Oh la la, si vous voulez dormir dans le parc du Grand Canyon, il faut réserver longtemps à l'avance !"
Bien que cohérente et parfaitement sensée, cette mise en garde alarmiste n'a eu aucun effet sur notre préparation de voyage. Sachant que nous ne savions jamais (ou presque) où nous serions (ni quand), il devenait impossible de poser la moindre réservation. Si on ajoute à cela que la seule échéance que nous nous étions fixée (rendre la voiture à Vegas et sauter dans un avion) a volé en éclats deux jours avant l'échéance, il est aisé de comprendre notre embarras face à une quelconque réservation...
Mais revenons au GC.
Nous arrivons donc à l'entrée du parc et faisons rapidement le nez (enfin, nous, la copilote fait le nez) sur le 1er camping, il est vrai un peu éloigné des plus beaux points de vues. Nous atteignons sans tarder LE camping et il est 15h10.
A cette heure-là, ce n'est pas vraiment trop tard pour trouver un emplacement mais ce n'est pas non plus le plus tôt possible. Et puis, c'est LE Grand Canyon... Pourtant, la pression est complètement absente dans nos esprits.
Nous nous présentons à l'accueil en même temps qu'un couple (guichet de droite). On sent une sorte d'excitation et de soulagement lors de la réponse du Park Ranger à leur question. Nous n'y prêtons qu'une attention mesurée.
Nous patientons en attendant notre tour (guichet de gauche)  derrière 2 Schpuntz aux questions qui n'en finissent pas et à l'anglais plus qu'approximatif. Non, je ne ferai pas l'interprète, remember Séville 82...
Enfin, notre tour approche :
Nous : "Hi ! "
Elle : "Hi ! "
Nous : "Vous avez de la place pour une tente ?"
Elle : "Hou la, ça va être chaud, laissez-moi vérifier."
Le temps suspend son vol.
Elle : "Il me reste... ... ... UNE place. The last one."
Moi (joueur) : "Ah, elle est gratuite alors ???"
Elle (hilare) : "Non, pas plus que la première d'ailleurs."
Et, c'est ce moment que choisit son collègue (guichet de droite) pour accrocher l'affichette :
Campground full

Dernier emplacement sur 350, pas mal, hein ?

Voilà pour l'entrée en matière. On peut passer aux images :

Les photos ne rendent pas tellement l'immensité ressentie sur place et même celle prise à 7h00 du mat' n'a pas les couleurs attendues. C'est comme ça.

Celle-là, par contre, personne n'y trouvera à redire...

Bon, après toute cette caillasse, toute cette minéralité, toute cette nature, c'est pas le moment de faire une pause, d'aller s'encanailler un peu ?
Une pause avant d'enchaîner sur les deux derniers Grands Parcs prévus ?

LAS VEGAS !

Oui, parce qu'on vous a pas dit, mais on a été prévenus !
Et plutôt 15 fois qu'une.

Là-bas, ici, enfin, dans le coin, y'a des ours. Donc y'a des consignes :
- Soyez sur vos gardes et bruyants (vous pouvez compter sur les enfants)
- Déplacez-vous par groupes de 2 ou plus (c'est bon aussi)
- Ne poursuivez ni n'approchez les ours pour faire des photos (tu métonnes, John !)
- Stockez toute votre nourriture et tout ce qui a une forte odeur (dentifrice, shampooing,... les nus-pieds de Paul, aaaaarrrggh !) dans une voiture fermée.
- Déposez vos ordures dans des poubelles appropriées (ok, elles se voient de loin et ressemblent à des coffres-forts)
- Nettoyez consciencieusement vos lieux de pique-nique et de camping (pour qui vous nous prenez ?)
- Signalez au personnel du parc les ours que vous voyez (ça, y'a pô eu besoin)

Mais finalement, quand on voit ça, on a envie de les respecter, les consignes...

Et puis, pour imaginer concrètement notre quotidien nocturne dans cette région des E.U., cliquez ici :

http://www.tetesaclaques.tv/video.php?vid=27#Main