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Les Soulié aux U.S. !
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9 août 2008

Le début de la fin

Cette fin de blog ressemble un peu à notre fin de voyage. Petite motivation.
Nous avons ressenti, sur la dernière semaine, un légère lassitude. Moi surtout. Il nous semblait que le meilleur était dernière nous : N.Y., M.R. , M.V., G.C., L.V., ... (allez, creusez-vous un peu la tête pour retrouver la signification de ces initiales). On avait l'impression d'avoir "terminé".
Et pourtant...

Et pourtant, il s'en est encore passé des choses !
D'abord, on a enfin décroché la palme de l'installation-coucher la plus tardive, la plus Rock'n Roll... et la plus "French Touch" ! Après un mois sans réservation, il était temps de se faire un peu corriger. On a continué à écumer les parcs d'attractions californiens et à, encore, côtoyer des américains d'en bas.

Par quoi commence-t-on ?

2008_ao_t_08_005

Universal Studios.

Un parc avec des attractions variées tournant autour du thème du cinéma : Les Simpsons ("Très bien"), Waterworld  ("Spectaculaire"), La Momie ("Génial"), Jurassic Park ("Rafraîchissant").
Allez, un jugement d'ensemble : idéal pour les grands mais irrégulier.

2008_ao_t_08_003

Waterworld (sans Kevin Costner), mieux que le film. Pas dur.

Allez, avouez-le, vous êtes impatients de voir à quelle occasion on a mordu la poussière sur une installation tardive, hein ?
Les explosions, les feux, les cascades, les trucages, tout ça, ça vous intéresse pas ?
ça arrive...

Dès la fin de notre journée à Universal, nous décidons de prendre la route en direction de San Diego (vers le Sud). Faisant fi du célèbre adage :
Les départs tardifs propices aux cascades seront.
Nous partons.
Nous quittons L.A., faisons une pause dans un Taco Bell agrémentée par un rendez-vous de fans de Combi WV. Pas de photo, mais le souvenir d'avoir vu de magnifiques pièces, de vraies antiquités bichonnées comme dans les magazines. Le temps de sourire à tout ce beau monde, la nuit est tombée : où qu'on dort ?
Sur la côte ?
Yes.
On est vendredi soir ?
Yes.
On sort notre plus bel atlas des campings de Californie et on attaque :
Camping n°1 : complet.
Motel n°1 : idem.
Motel n°2 : trop cher.
Camping n° 2 : introuvable.
On va jusqu'à San Diego ?
Bof.
Il fait nuit.
Ouais.
Il est tard.
Je sais.

On retourne en direction du camping n°2 et après un demi-tour sur une bretelle d'autoroute (Oh la la, c'est pas biiieeeeennn. Je sais, mais il est où ce p... de camping ?).
On finit par le trouver, on cherche l'entrée et...

CAMPGROUND FULL

Bon, il est 23h00, les enfants dorment et l'ambiance n'est pas à la franche rigolade dans la bagnole.
On décide tout de même de rentrer et on commence à sillonner les allées.
"Hé, mais y'a des emplacements vides."
La co-pilote : "Oh non, c'est pas bien."
Le pilote : "Bééé, y sont vides."
La co-pilote : "Oh non, ça se fait pas."
Le pilote : "Y'a personne, il est tard !"
La co-pilote : "Justement, imagine, le gars : il a débauché à L.A. à 18h00, il part en WE avec sa famile et PAF ! Il a pris la peine de réserver son emplacement et les Soulié y ont planté leur Quechua T4 Ultra Light. Imagine, le gars, y met le feu à notre tente !!!"

Vu sous cet angle, effectivement, ça fait un peu flipper. Mais moi, les Américains, je les côtoie et les observe depuis pas mal de temps et je commence à les connaître.
L'Amerloc qui campe, il fait rougir de jalousie le groom du Georges V. Ok ?
Sa tente, c'est la même que celle de Bouglione et à l'intérieur, c'est Ikéa. Alors, le voir débarquer à minuit, avec sa famille, j'y crois pas. Sauf s'il est tombé en panne et là, je l'admets, il va être très très en colère.

Faut s'décider.
On coupe la poire en deux.
On fait les renish, mais on le fait bien : on s'installe sur un emplacement vide nonobstant le fait que CAMPGROUND FULL et on va prévenir le Ranger ou le Campground Host. Pour le premier, vous avez une idée de ce que c'est mais pour le 2nd, c'est plus fin. Le campground Host, d'après nos interprétations, c'est un type qui campe gratos et qui a la charge de "surveiller" que tout se passe bien dans le camping. Le hic, c'est qu'à 23h00 passées, il dort. Et on a beau toquer à la porte de son bus-camping-car, pas de réponse.
C'est là que je décide de tenter une approche avec les locaux. Ils sont une dizaine, autour du feu, plutôt jeunes et un emplacement vide jouxte le leur. Je vous fais grâce des 15 minutes de palabres mais à l'issue, y'a des pour ("Ouais, vas-y, tu fais rien de mal.") et y'a des contres ("Oh la la, c'est mal, le Rangers va venir te virer à 2h00 du mat'.") alors que je pensais que ma proposition (camper là où je n'ai pas d'autorisation) ferait l'unanimité.
Bref, nous n'avons pas avancé d'un Yalta mais moi, j'ai décidé depuis longtemps : on dort ici et en plus, on prend un super emplacement à 2 pas de l'Océan... et à 3 de la voie ferrée (dans la nuit, pas vue) !
Vous voulez l'issue ?
On a bien dormi et le matin, nous nous sommes présentés spontanément à l'accueil pour expliquer notre situation et payer. C'est pas beau, ça ?
On a eu droit au sempiternel : "You're not supposed to do that." Ouais, c'est bon, lâche-nous, on aurait aussi pu partir sans rien dire. C'est pas pour l'eau ou l'électricité qu'on vous a coûtée.

On a donc mangé un peu chaud sur ce coup mais on a bien dormi (entre 2 trains). C'est l'essentiel.

Une photo de Los Angeles au moment nous avons pris la route vers le Sud ?

2008_ao_t_08_002 

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Commentaires
A
Oh les vilains ... ! Enfin moi sans dec je n'aurais pas pris la peine de payer !!! Tant qu'à faire hein ....
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Les Soulié aux U.S. !
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